Un chef-d’œuvre d’architecture.

L’adéquation entre le matériau, le mode constructif, le système de proportion et la répartition des pleins et des vides atteint une harmonie dont je n’aurai de cesse de me nourrir.

Érigée avec des blocs de grès de plusieurs tonnes agrafés entre eux, la chapelle blanche de Sésostris Ier fut reconstitué au XXe siècle. Des égyptologues en ont retrouvé les pierres, réutilisées dans les fondations d’un des pylônes du temple.

Le grès utilisé ici se fond dans les couleurs environnantes. Les nombreux hiéroglyphes gravés sur sa surface, imperceptibles de loin, donnent au bâtiment une vibration grandissante au fur et à mesure que l’observateur s’ap-proche. Ils jouent presque le rôle d’un bouchardage.

Je vous joins également les plans de cette chapelle, redessinés par mes soins. J’admire l’élégance avec laquelle la dimension de chaque élément est en cohérence avec un système de proportion élémentaire mais savant, et un mode constructif des plus archaïques. La rigueur un peu sèche des volumes est adoucie par une modénature aux profils généreux.

Vous pouvez enfin profiter d’une expérience en volume (et en VR pour les mieux équipés) grâce à sketchfab.

Chapelle Blanche de Sesostris Ier

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